Les vieux parlent devant l'auberge
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Les vieux parlent devant l'auberge
(La neige tombe doucement depuis plusieurs semaines. Lentement, le sol du territoire nord s'est couvert, ralentissant la vie dans le hameau, comme dans les autres villages de la région soriethoise. Pourtant, de temps à autre, on entent le bruit d'un cheval, alors qu'un soldat en service circule dans le grand chemin, ou l'on aperçoit de jeunes hommes poussant un barril vide en direction du ruisseau. C'est la petite vie de Taraso, qui tente de survivre à l'hiver et aux dangers du Vilren...
Assis, sur un vieux banc, juste à côté de la grande porte de bois, quelques vieillard sont assis, regardant au loin, fumant la pipe, discussant sans cesse des mêmes ragots. Parmi eux, Balthazar, l'aîné de Taraso, ancien aubergiste, regarde le contenu encore fumant de sa vieille chopine ébréchée, et parle en maugréant...)
Balthazar : Ma foi, je dois avouer que je suis resté surpris, quand j'ai entendu le dernier discours du Comte de Taraso. Auriez-vous imaginé que le Roi augmenterait encore la taxe, alors que le hameau n'est plus en mesure de cultiver, que nous avons envoyé de jeunes hommes à l'armée l'an dernier et que nous avons partagé une partie des récoltes avec l'armée ? C'est peut-être à la demande du Roi, mais j'trouve qu'on abuse...Il ne me reste presque plus rien de l'époque où j'étais aubergiste ici, avant l'incendie de la vieille auberge bien sûr, mais je commence à manquer de Mornier moi aussi. Heureux que le jeune Setgard m'a redonner les Morniers qu'il me devait le mois dernier...
... Au fait, vous avez vu le drôle de bonhomme qui est entré dans l'auberge tout à l'heure. Mon petit doight me dit à son teint, qu'il vient du territoire sud. Un drôle de moineau...Il doit trouver le temps froid...J'espère que c'est pas un espion....Qui sait, il y a peut-être un navire qui essaie de braver les glaces du fleuve pour passer par ici et tenter de nous attaquer...On devrait sûrement en parler au chef de la garde, ça l'occuperait pour une fois...
Assis, sur un vieux banc, juste à côté de la grande porte de bois, quelques vieillard sont assis, regardant au loin, fumant la pipe, discussant sans cesse des mêmes ragots. Parmi eux, Balthazar, l'aîné de Taraso, ancien aubergiste, regarde le contenu encore fumant de sa vieille chopine ébréchée, et parle en maugréant...)
Balthazar : Ma foi, je dois avouer que je suis resté surpris, quand j'ai entendu le dernier discours du Comte de Taraso. Auriez-vous imaginé que le Roi augmenterait encore la taxe, alors que le hameau n'est plus en mesure de cultiver, que nous avons envoyé de jeunes hommes à l'armée l'an dernier et que nous avons partagé une partie des récoltes avec l'armée ? C'est peut-être à la demande du Roi, mais j'trouve qu'on abuse...Il ne me reste presque plus rien de l'époque où j'étais aubergiste ici, avant l'incendie de la vieille auberge bien sûr, mais je commence à manquer de Mornier moi aussi. Heureux que le jeune Setgard m'a redonner les Morniers qu'il me devait le mois dernier...
... Au fait, vous avez vu le drôle de bonhomme qui est entré dans l'auberge tout à l'heure. Mon petit doight me dit à son teint, qu'il vient du territoire sud. Un drôle de moineau...Il doit trouver le temps froid...J'espère que c'est pas un espion....Qui sait, il y a peut-être un navire qui essaie de braver les glaces du fleuve pour passer par ici et tenter de nous attaquer...On devrait sûrement en parler au chef de la garde, ça l'occuperait pour une fois...
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Morag avait passé une bonne partie de la journée à essayer de trouver de quoi à peindre, mais sans succès. Les paysages d'hiver se ressemblaient tous, et les nobles de la capitale n'étaient pas friands de neige.
La peintre passant devant la porte de la ville, enmitoufflée dans une large cape de fourrure lorsqu'elle entendit Balthazar parler d'espionnage. Depuis le temps qu'elle habitait dans le hameau, elle connaissait de mieux en mieux les habitudes des villageois plus âgés, qui passaient définitivement leur temps libre à potiner.
-Aye Balthazar. Tu né crois pas qu'il fé un peu froid pour rémonter lé fleuve? La glace est tellément épaisse qu'un troupeau dé bisons pourrait y passer sans qu'elle ne se fende, alors un navire, jé doute qu'il puisse aller bien loin.
La peintre passant devant la porte de la ville, enmitoufflée dans une large cape de fourrure lorsqu'elle entendit Balthazar parler d'espionnage. Depuis le temps qu'elle habitait dans le hameau, elle connaissait de mieux en mieux les habitudes des villageois plus âgés, qui passaient définitivement leur temps libre à potiner.
-Aye Balthazar. Tu né crois pas qu'il fé un peu froid pour rémonter lé fleuve? La glace est tellément épaisse qu'un troupeau dé bisons pourrait y passer sans qu'elle ne se fende, alors un navire, jé doute qu'il puisse aller bien loin.
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Je sais, je sais, je sais !!!! Mais que veux-tu, je ne peux pas oublier ce qui s'est passé, il y a 4 ans....
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Aye, qu'est-ce qui s'est passé exactément? Dépuis deux ans qué yé suis ici, vous en parlez téllément rarement... Pourtant, lé village semblé bien sé porter, ça né peut pas avoir été si hobbible, non?
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Goram: Tiens ta langue, Balthazar! tu sais tres bien que nous ne voulons pas parler de ce triste évenement.... déja si loin... presque oublié....
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Aye, aye! C'est pas en cachant lé passé qué vous allez mieux vous en rémettre!
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Balthazar : Bah, entrons au Passe-temps, et j't'en parlerai....Vaut mieux que le chef de la garde ne m'entende pas dire ça....Le fils de rat n'arrête pas de dire qu'il coupera des mains s'il entend encore parler des événements....
Luya ! Ouvre l'auberge. Nous avons soif !
Luya ! Ouvre l'auberge. Nous avons soif !
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
*Morag se mit à rire*
-Au moins il né té coupe pas la langue, imagine comment lé journées séraient longues sans pouvoir parler
*Elle attendit que la porte du Passe-Temps s'ouvre, et laissa Balthazar passer en premier.*
-Au moins il né té coupe pas la langue, imagine comment lé journées séraient longues sans pouvoir parler
*Elle attendit que la porte du Passe-Temps s'ouvre, et laissa Balthazar passer en premier.*
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Goram: Bahhh, Balthazar tu n'est qu'un vieux fou qui ne sait pas garder sa langue dans sa poche. Attendez moi, je veux bien prendre un coup même si je sais que ce que cet ancetre decrepit va dire ne me plaira guère....
(Goram entra a la suite de Morag et referma la porte du Passe-temps)
(Goram entra a la suite de Morag et referma la porte du Passe-temps)
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
-On y vois toujours rien dans cette bicoque a la noix!!!
-Luya! Tu economise encore les bougies ?? Eclaires les yeux d'un vieil homme assoiffé! Ahhh cette jeune Luya, bien gentille mais un peu trop économe!
-Luya! Tu economise encore les bougies ?? Eclaires les yeux d'un vieil homme assoiffé! Ahhh cette jeune Luya, bien gentille mais un peu trop économe!
Re: Les vieux parlent devant l'auberge
Morag s'assit en face de Balthazar
-Yé vous offre quelque chose à boire?
-Yé vous offre quelque chose à boire?
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